Cheyene tour : Lombok, une île au paradis.

De Gili Air nous prenons "le bateau public" pour Lombok, à moins de 1 euro par personne, soit le prix local, enfin! et avec la population locale!

Nous avons voyagé jusqu'à présent, en taxi ou en "speed boat" à des prix relativement abordables au regard des revenus européens, mais exorbitants par rapport au niveau de vie de l'Indonésie,

A Bali, les sites touristiques sont bien rodés à exploiter la manne des voyageurs. Il est bien plus facile de prendre un taxi, on vous en propose dès que vous mettez le pied dans la rue, que de comprendre le réseau complexe des bus.

De toute façon il semble que 3 places de bus finissent par être aussi chères que le taxi, alors!!!

Nous avons rejoint l'île de Lombok au port de Bangsal en une demi-heure à peine, puis négocié un taxi, (et oui! ici aussi il est difficile de trouver la gare routière, les sacs sur le dos, et des rabatteurs aux trousses) ,pour rejoindre Senggigi, une ville en bord de mer.

Le chauffeur nous a conduit sur une route côtière qui surplombe des criques magnifiques, mer bleue, sable blanc, forêts de cocotiers, villages de pêcheurs, waouh!!!.

Si la vue sur la mer est superbe, de l'autre côté, la montagne offre également des paysages superbes, du vert, du vert, toujours du vert!

Nous passons une nuit à Senggigi, dan un hôtel très défraîchi, comme la ville d'ailleurs. Ici le luxe, avec ses magnifiques resorts (malheureusement hors budget pour nous), côtoie du beaucoup moins clinquant.

Nous apprécions toutefois notre ballade sur la plage, à quelques pas du centre ville, à regarder les pêcheurs à l'oeuvre et goûter la température de l'eau, hum.

Un autre taxi nous amène le lendemain à Kuta, toujours au bord de l'océan et nous voici plongé dans un décor de rêve: des criques et des baies superbes, en veux tu en voilà!

Difficile de ne pas aimer la plage dans ces conditions: vue magnifique, température idéale et quasiment personne!

Ici, il y a bien sûr quelques touristes, des surfeurs entre autre car il y a de belles vagues au large, mais rien à comparer de Bali! On se sent plongé dans la vie locale, à peine sorti de Kuta nous croisons des villages de pêcheurs ou des paysans qui rentrent leurs bêtes.

La montagne est toute proche de la mer, il se cultive ici une variété de riz qui nécessite peu d'eau et qui est semée à même les coteaux, ce qui donne à la nature une variété de vert incroyable.

Bref, côté mer ou montagne on en prend plein la vue.

La population est très accueillante, parfois un peu insistante quand il s'agit de vendeurs de tee-shirts ou de sarongs. Ils viennent nous dénicher sur une plage déserte où l'on se croyait seul, et il faut négocier dur dur pour payer le prix local. Cela nous a rappelé plusieurs fois l'Afrique!

Le pire,ce sont les enfants de l'âge de Lola, ce qui la met aussi mal à l'aise que nous, qui tentent de vendre des bracelets aux touristes. Visiblement il y en a "à l'oeuvre" en journée au lieu d'aller à l'école et le soir plutôt qu'aux devoirs.

Défaut professionnel peut-être,mais je me dis qu'il y a là quelque chose à faire!

Je n'en ai pas acheté des bracelets, je ne veux pas encourager le travail des enfants! Mais devant leurs yeux de biche, je suis bien souvent prête à craquer!

La plage de Senggigi.